Présentation :
Conférence de Dolores Genné Vizcardo, Docteure en biologie de l’université de Neuchâtel, actuellement enseignante de biologie au lycée Denis-de-Rougemont à Neuchâtel, et Gaël Hauser, Docteur en biologie de l’université de Neuchâtel, actuellement candidat FAMH en chimie clinique aux laboratoires Admed à la Chaux-de-Fonds.
Résumé :
Une balade dans nos sous-bois peut se solder par la piqûre de la tique Ixodes ricinus. Ce petit acarien posté sur la végétation basse attend le passage d’un hôte (un campagnol, un renard, un chevreuil, un humain, …) pour se nourrir. Si sa la tique elle-même n’est pas dangereuse, elle est susceptible de transporter quelques pathogènes (bactéries, virus ou encore protozoaires) que l’on préfère éviter. Dans notre région, elle est particulièrement crainte pour la transmission des parasites responsables de la borréliose de Lyme et de l’encéphalite à tiques (FSME). Et depuis quelques années, la tique a même été associée au développement d’une allergie à la viande rouge.
Avec l’augmentation des températures moyennes, la tique étend désormais son territoire à des régions plus montagneuses longtemps exemptes du parasite, renouvelant la question du risque que pose l’acarien sur les populations vivant à son contact.
De nombreux mythes et idées reçues entourent les tiques, leur mode de vie et les maladies qu’elles peuvent transmettre. Cette conférence en propose un petit tour d’horizon en mêlant les aspects écologiques et de santé publique associés à la présence d’Ixodes ricinus dans nos contrées.
En collaboration avec Jurassica Museum
Avec le soutien de la SCNAT